Depuis plusieurs années, je pressens que le potentiel sociétal va dans le sens d’un équilibre entre l’individualisme et le collectif (thème de fond d’ailleurs de mes projets collaboratifs artistiques www.linkart.org).
Pendant des centaines et même des milliers d’années, le collectif primait de manière absolu. L’individu n’avait pas beaucoup de place là dedans. Seulement depuis un peu plus d’une centaine d’années, l’individu commence à évoluer de manière singulière et à s’épanouir.
Après toutes ces années de réflexions, de travail personnel, j’ai entendu récemment une vidéo dont le thème est le contrôle de la religion sur l’individu (« Hell is fake » Catholic Priest says Religion is about control!), et ça m’a donné le déclic. Rien de spécial en fait, puisque j’ai souvent entendu des discours de ce type. Mais comme c’est fréquemment le cas lorsqu’on a un déclic, c’est à force de répétition que tout à coup la pièce tombe !
Voilà donc mes conclusions :
On ne peut plus arrêter le besoin de l’individu de s’épanouir et c’est une bonne chose. Seulement, le risque là-dedans c’est le manque de cohésion, voire une mise en danger de la société elle-même et plus directement de la planète. Un enjeu principal de la société est donc de permettre l’évolution des individus, tout en gardant la cohésion de l’ensemble.
L’individu qui s’épanouit ne peut plus être contrôlé comme il l’était quand il était soumis à la tribu, la famille, la religion etc. Il faut créer des nouveaux modèles de fonctionnement.
Le développement personnel et le coaching vise à l’épanouissement de l’individu. La facilitation, elle, ramène à la cohésion de l’ensemble, en permettant que l’individu soit fort, dans tout son potentiel et en l’intégrant dans le tout pour le bien de l’ensemble. L’apport fondamental de la facilitation consiste non pas à nier l’individu, comme dans les systèmes précédents, mais à l’inclure et le responsabiliser individuellement comme une force.
La facilitation apporte des solutions concrètes … une opportunité d’intégrer rapidement l’individuel et le collectif !
Jean-Philippe Poupard
