Si un brainstorming est le plus souvent préparé en amont, il peut aussi être parfois la solution à une situation fortuite.
Imaginons que dans le cadre d’une réunion, quelqu’un pose la question suivante : « Pourquoi n’avons-nous pas pu résoudre plus tôt cet incident ? »
Habituellement, quelques réponses toutes faites arrivent très vite. Et en nous arrêtant là, aurions-nous toutes les réponses ? Et chacun de nous aurait-il eu le temps ou l’envie de s’exprimer ?
C’est le moment approprié pour proposer un brainstorming en VRAC :
- Volume
- Rapidité
- Association d’idée
- Critique exclue
Le volume et la rapidité engagent les personnes à mettre de l’énergie dans leur participation. Pour maintenir un flux de propositions rapide, cessons de chercher dans notre cerveau gauche et laissons la place à notre cerveau droit pour rebondir par association sur les idées précédemment citées. Enfin, la critique, la pire ennemie de la créativité, doit être délibérément laissée dans le placard. Critiquer les idées et pire les personnes conduisent assurément à un résultat stérile. Après le brainstorming pourra venir le temps de la critique constructive et aiguisée.
Un brainstorming en VRAC ne demande pas de préparation (ayez au moins un paperboard et un feutre pour prendre en note les idées), dynamise une réunion et élargit considérablement le nombre de réponses et d’améliorations possibles en un temps record.
Testez et n’hésitez pas à partager avec nous vos retours d’expériences !
Jean-Philippe Poupard
